Laisse la colère, |calme ton courroux, ne t’irrite pas, |car, en fin de compte, |tu ferais le mal.
Qui parle beaucoup ne saurait éviter de pécher, mais l’homme avisé met un frein à ses lèvres.
Toutes les aspirations des justes tendent vers le bien, mais tout ce que les méchants peuvent espérer, c’est la colère.
Celui qui garde son sang-froid fait preuve d’une grande intelligence, mais l’homme coléreux étale sa sottise.
Mieux vaut un homme lent à la colère qu’un bon guerrier, mieux vaut savoir se dominer que de conquérir des villes.
L’homme qui a de bonnes connaissances limite ses paroles, qui garde son sang-froid est intelligent.
Ne t’irrite pas trop vite, car c’est dans le cœur des insensés que la colère élit domicile.
Bannis le chagrin de ton cœur, garde-toi de ce qui te causerait |de la souffrance, car la jeunesse, |le printemps de la vie |sont dérisoires.
Eh bien, moi, je vous dis : Celui qui se met en colère contre son frère en répondra devant le tribunal. Celui qui lui dit « imbécile » passera devant le Grand-Conseil, et celui qui le traite de fou est bon pour le feu de l’enfer. Si donc, au moment de présenter ton offrande devant l’autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis tu reviendras présenter ton offrande.
Il faut cependant, frères et sœurs, que je vous adresse une recommandation instante, et c’est au nom de notre Seigneur Jésus-Christ que je le fais. Vivez tous ensemble en pleine harmonie ! Ne laissez pas de division s’introduire entre vous ! Soyez parfaitement unis en ayant une même conviction, une même façon de penser !
Mettez-vous en colère |mais n’allez pas jusqu’à pécher ; que votre colère s’apaise avant le coucher du soleil.
Amertume, irritation, colère, éclats de voix, insultes : faites disparaître tout cela du milieu de vous, ainsi que toute forme de méchanceté.
Mais à présent, débarrassez-vous de tout cela : colère, irritation, méchanceté, insultes ou propos grossiers qui sortiraient de votre bouche !
Or, il n’est pas convenable pour un serviteur du Seigneur d’avoir des querelles. Qu’il se montre au contraire aimable envers tout le monde, capable d’enseigner, et de supporter les difficultés. Il doit instruire avec douceur les contradicteurs. Qui sait si Dieu ne les amènera pas ainsi à changer d’attitude pour connaître la vérité ?
En effet, il est nécessaire qu’un dirigeant d’Eglise soit irréprochable, puisqu’il a la responsabilité de la famille de Dieu. C’est pourquoi il ne doit être ni imbu de lui-même ni coléreux, ni buveur, ni querelleur, ni attiré par des gains malhonnêtes.
Vous savez tout cela, mes chers frères et sœurs. Mais que chacun de vous soit toujours prêt à écouter, qu’il ne se hâte pas de parler, ni de se mettre en colère. Car ce n’est pas par la colère qu’un homme accomplit ce qui est juste aux yeux de Dieu.
Mais si quelqu’un croit être religieux, alors qu’il ne sait pas tenir sa langue en bride, il s’illusionne lui-même : sa religion ne vaut rien.
L’homme est capable de dompter toutes sortes de bêtes sauvages, d’oiseaux, de reptiles, d’animaux marins, et il les a effectivement domptées. Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter. C’est un fléau impossible à maîtriser ; elle est pleine d’un venin mortel. Nous nous en servons pour louer le Seigneur, notre Père, et nous nous en servons aussi pour maudire les hommes, pourtant créés de sorte qu’ils lui ressemblent. De la même bouche sortent bénédiction et malédiction ! Mes frères et sœurs, il ne faut pas qu’il en soit ainsi.
Celui qui prétend être dans la lumière tout en détestant son frère, est encore présentement dans les ténèbres.
Si quelqu’un prétend aimer Dieu tout en détestant son frère, c’est un menteur. Car s’il n’aime pas son frère qu’il voit, il ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas.